On la voit partout où l’on va et partout où l’on est. Bien que l’on veuille y échapper et ne pas la voir, c’est très difficile. Elle est présente chez beaucoup de gens et de plus en plus auprès des adolescents. Je parle évidemment de la violence. Autant de la violence physique que de la violence verbale. Toutes les sortes de violence affectent les jeunes et surtout en cette fin de siècle. La violence est-elle en croissance? Si oui, pourquoi? Et comment pouvons-nous tenter de régler ce problème?
La violence augmente-t-elle?
En effet, la violence est de plus en plus présente chez les jeunes. Elle est en pleine expansion au Canada, mais encore plus au Québec. En fait, en cinq ans, la violence auprès des jeunes a doublé. Des spécialistes ont soulevé que si cette violence est en augmentation, c’est que l’on n’agit pas assez rapidement. "On attend que les jeunes aient commis trois ou quatre ou cinq délits violents avant d’intervenir. À ce moment-là, le jeune a quinze ans et c’est souvent trop tard!", a déclaré Marc Ouimet, criminologue.
Pourquoi en arrivons-nous à la violence?
La violence naît souvent de l’irrespect d’une personne, d’une valeur, d’une règle et parfois d’une norme. Marc Ouimet pense que si tant d’adolescents commettent des délits de violence et que celle-ci augmente de plus en plus chez les jeunes, c’est à cause de l’affaiblissement de la famille. L’adolescence peut être aussi une période de "mal-être" durant laquelle la violence peut être retournée contre soi-même, quelquefois à cause de la pression des parents dans certains milieux où l’élève a un devoir de réussite à l’école et dans toutes ses matières.
Elle peut être la conséquence de différents modes de communication, comme par exemple:
L’entrée par effraction dans l’espace privé des élèves; | |
La pratique de jeux inoffensifs qui dégénèrent en conflits physiques; | |
Le recours à des langages différents qui en arrive à des malentendus. |
Comment régler le problème?
Voici quelques suggestions pour aider à régler le problème de la violence chez les jeunes:
Mettre en place des lieux d’écoute; | |
Confier à des élèves ou à des classes en difficulté une responsabilité concrète; | |
Créer le sentiment d’appartenance au groupe dans des classes en difficulté; | |
Mettre en application des programmes comme La violence, parlons-en; | |
Assurer un suivi des élèves qui sont exclus du groupe; | |
Multiplier les activités qui développent l’estime de soi des jeunes en difficulté (Clubs, associations sportives, |
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